
Le corps alterne postures actives et postures passives.
Les postures actives alertent quand elles sont dangereuses,
Les postures passives n’alertent pas lorsqu’elles sont toxiques.
Tout commence dans le canapé !

Le mécanisme de la douleur
Lorsque je m’assois, dans mon canapé ou sur mon lit, avec le bas du dos arrondi et le cou penché sur mon portable ou sur mon livre, je provoque un pincement vertébral et j’initie une légère irritation du nerf.
Je suis à ce moment-là très bien, mes muscles sont relâchés, et je n’ai pas conscience que je suis en train de préparer des douleurs.
Car c’est après que le muscle « fait plâtre » : il protège l’irritation. J’ai alors des petites douleurs musculaires qui vont, avec le temps, s’amplifier, et devenir récurrentes ; comme je continue , jour après jour, d’avoir le dos rond ou/et le cou penché, l’irritation perdure et s’amplifie, projetant aussi la douleur sur le trajet du nerf (syndrome de Maigne).
Mes douleurs sont alors généralisées, elles sont devenues chroniques. J’ai mal, sans faire le lien avec ces moments où les muscles sont relâchés et où je me détends. Au contraire, j’ai plutôt envie de mon canapé pour étirer mes muscles et me soulager…
Pourquoi passe-t-on à côté ?
Paradoxe du ressenti
Je reste assis.e dos rond et cou fléchi 20 minutes, c’est quand je me relève que je ressens une gêne dans le bas de mon dos et/ou dans ma nuque.
La gêne est ressentie en reprenant une position normale.
Paradoxe de la contracture musculaire
Je m’endors la tête penchée vers la poitrine, je me réveille avec un torticolis.
La contracture se prépare pendant que le muscle est relâché, au repos.
Paradoxe de la douleur différée
Je lis au lit et j’ai mal le lendemain. J’ai toujours dormi sur le ventre et mon corps ne le supporte plus.
La posture passive toxique agit à retardement.
Paradoxe de la douleur projetée
Je suis assis.e avec le dos rond et la tête penchée, mais je consulte pour une tendinite à la hanche.
Le nerf transporte la douleur sur son trajet.
Conséquences
Le dos est affaibli, beaucoup de positions usuelles me font rapidement souffrir : me lever, rester assis, faire la vaisselle ou passer l’aspirateur, tourner le cou…
Le capital-dos est réduit : un mouvement déjà fait 50 fois peut provoquer un accident (lumbago ou forte douleur au cou par exemple). S’il reste 2 points sur mon permis, un simple excès de vitesse de 20km/h le fait sauter.
Des douleurs nouvelles sont apparues sans que je puisse en identifier la cause : sifflements d’oreille, fausses tendinites, fourmillement dans les doigts…
Je dépense beaucoup en soins, je consulte des spécialistes, je consomme des médicaments, je cherche des causes à mon mal.
La douleur est devenue chronique et la souffrance contamine mon humeur.
J’en ai plein le dos !
LA POSITION MOYENNE

Être en bonne posture, c’est être ne position moyenne :
Assis.e, les tibias parallèles au torse et le regard à 90°
Debout, se tenir droit.e comme un “S”
A la semaine prochaine avec des astuces pour changer nos habitudes !

Le corps alterne postures actives et postures passives. Les postures actives alertent quand elles sont dangereuses, Les postures passives n’alertent pas lorsqu’elles sont toxiques.
Tout commence dans le canapé !
Le mécanisme de la douleur
Lorsque je m’assois, dans mon canapé ou sur mon lit, avec le bas du dos arrondi et le cou penché sur mon portable ou sur mon livre, mes vertèbres ne sont pas en position moyenne ; je provoque un pincement vertébral et j’initie une légère irritation du nerf.
Je suis à ce moment-là très bien, mes muscles sont relâchés, et je n’ai pas conscience que je suis en train de préparer des douleurs.
Car c’est après que le muscle « fait plâtre » : il protège l’irritation. J’ai alors des petites douleurs musculaires qui vont, avec le temps, s’amplifier, et devenir récurrentes ; comme je continue d’avoir le dos rond ou/et le cou penché, l’irritation perdure et s’amplifie, projetant aussi la douleur sur le trajet du nerf (syndrome de Maigne).
Mes douleurs sont alors généralisées, elles sont devenues chroniques. J’ai mal, sans faire le lien avec ces moments où les muscles sont relâchés et où je me détends. Au contraire, j’ai plutôt envie de mon canapé pour me soulager…
Pourquoi passe-t-on à côté ?
Paradoxe du ressenti
Je reste assis.e dos rond et cou fléchi 20 minutes, c’est quand je me relève que je ressens une gêne dans le bas de mon dos et/ou dans ma nuque.
La gêne est ressentie en reprenant une position normale.
Paradoxe de la contracture musculaire
Je m’endors la tête penchée vers la poitrine, je me réveille avec un torticolis.
La contracture se prépare pendant que le muscle est relâché, au repos.
Paradoxe de la douleur différée
Je lis au lit et j’ai mal le lendemain. J’ai toujours dormi sur le ventre et mon corps ne le supporte plus.
La posture passive toxique agit à retardement.
Paradoxe de la douleur projetée
Je suis assis.e avec le dos rond et la tête penchée, mais je consulte pour une tendinite à la hanche.
Le nerf transporte la douleur sur son trajet.
Les conséquences
Le dos est affaibli, beaucoup de positions usuelles me font rapidement souffrir : me lever, rester assis, faire la vaisselle ou passer l’aspirateur, tourner le cou…
Le capital-dos est réduit : un mouvement déjà fait 50 fois peut provoquer un accident (lumbago ou forte douleur au cou par exemple). S’il reste 2 points sur mon permis, un simple excès de vitesse de 20km/h le fait sauter.
Des douleurs nouvelles sont apparues sans que je puisse en identifier la cause : sifflements d’oreille, fausses tendinites, fourmillement dans les doigts…
Je dépense beaucoup en soins, je consulte des spécialistes, je consomme des médicaments, je cherche des causes à mon mal.
La douleur est devenue chronique et la souffrance contamine mon humeur.
J’en ai plein le dos !

A la semaine prochaine avec des astuces pour changer nos habitudes !